J. M. Darhower
Résumé : Le meilleur moyen de tenir parole, c’est de ne jamais la donner. Il n’y a pas longtemps, dans une chapelle de Las Vegas, j’ai juré à Karissa de l’aimer pour le restant de mes jours. Mais personne n’a jamais promis des lendemains infinis. Personne n’a promis l’éternité. Parfois, la seule chose dont on dispose, c’est l’instant présent. Carpe Diem. Profite de chaque jour. C’était fini, nous pouvions enfin vivre heureux. Mais on ne semble pas vouloir me laisser vivre en paix. J’ai tant de sang sur les mains qu’elles ne seront jamais propres, et apparemment, quelqu’un veut me le faire payer. Les fins de contes de fées se payent très cher, mais un homme digne de ce nom doit être prêt à en payer le prix. Seulement, je ne compte pas me laisser faire et accepter toutes les conséquences. Quand la femme que j’aime est concernée ? Quand la vie pour laquelle je me suis battu est menacée ? Personne n’est à l’abri.
Extrait : Je n’ai pas pressé la détente, cette fois, mais au fond, je porte toujours la responsabilité sur mes épaules. Il est mort parce qu’il y a un nouveau roi dans cette jungle de béton, un roi qui envoie un message à tout le monde. Prosternez-vous.
L'avis en question : SI VOUS N'AVEZ PAS LU LE TOME 1 ET 2, IL Y AURA DES SPOILERS. A VOS RISQUES ET PERILS.
On avait laissé Karissa et Ignazio dans la merde, puisque le fils prodige a tué le roi (bon il a tenté de tuer Karissa on peut comprendre la réaction).
Je déteste dire cela, mais les livres ne peuvent pas plaire à tous le monde et, merci Seigneur, j'ai terminé cette trilogie. La première moitié du livre est une torture. C'est lent, long, le caractère de Karissa est de retour, même si un an s'est écoulé. Ignazio baigne dans les non-dits, Karissa dans les nuages et bordel, c'est long. La seconde moitié ? Guère mieux. Heureusement quand même Ignazio prend un peu plus les commandes, mais ça reste d'une plénitude sans nom. Je ne comprend pas ce manque de dialogue entre ces deux personnages qui ont l'air de s'aimer à la folie c'est une torture de suivre leurs échanges "elle sait qu'elle ne doit pas poser de question" "je dois savoir ? Non" "où vas-tu ? Régler un truc", non vraiment vraiment c'est plus possible, le mystère passe d'excitant à chiant clairement.
Les personnages. Ok, Karissa pose moins de questions qui de toute manière seraient restées sans réponse. Mais cette attitude passive/soumise, tout en pleurnicherie non vraiment je n'adhère pas, même si ça doit être compliqué d'être avec Naz. Elle pète une durite très souvent, se mure dans le silence ou les phrases sans intérêt le reste du temps. Les deux premiers tome on laisse une chance, au troisième ses attitudes m'ont saoulé au plus haut point, surtout qu'elle hésite à dire au revoir à sa seule amie qui a toujours été là pour elle. Ignazio, et bien, reste Ignazio. Tout en mystère, l'action qu'il entreprend durant ces tomes le sauve un peu (enfin ça bouge quoi) mais un mec comme ça ne me fait pas rêver le moins du monde (autant dans le premier et second tome on découvrait, c'était rafraîchissant ce petit côté mafieux, autant là c'est bon on change de disque par pitié). Le seul à m'avoir un tant soit peu fait aimer la lecture est la découverte de Lorenzo, beaucoup plus rafraîchissant que le couple, avec son attitude décalé et tranquille alors qu'il dirige l'une des plus haute branche de la mafia. J'aurai aimé le découvrir davantage.
Vous l'aurez compris, loin d'être un coup de coeur j'ai envie de mettre un coup au cul à cette saga trop répétitive, trop longue où l'action et la romance n'ont pour moi, pas été à la hauteur de mes attentes. Les quelques actions glanées ça et là donne un léger coup de booster qui s'éteint comme une bougie soufflée, la fin arrive incroyablement vite par contre, avec un happy End qui ne colle absolument pas à la trame initiale. Ce dernier tome dans lequel j'avais placé des espoirs assez fou est une déception.
Ma Note : 5/20
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